Randonnée au Kirghizstan de 20 jours dont 13 jours de trek à partir de 3300 €

Arrivée au petit matin à Bishkek, la capitale. Un peu de repos dans la maison d’hôte de notre correspondant, puis nous aurons 2 heures de route pour arriver à Chon Kemin (1500 m), dans un petit village kirghize typique. En fonction de la forme une petit promenade de 2 heures est possible.

Nous prenons la route aujourd’hui pour nous enfoncer progressivement dans les montagnes du Tien Shan. Nous découvrons dans la matinée l’impressionnant canyon de Konorchek au cours d’une première randonnée. Dans l’après-midi, nous visitons la mine de sel de Chon Tuz, qui a été reconvertie en sanatorium. On y vient de toute l’ex-URSS en cure dans les couloirs de la mine au fond d’un vallon aride. A l’intérieur de la mine tout confort, l’air chargé en sel est un remède naturel efficace contre la plupart des complications respiratoires et est très bon pour la peau. Après cette visite insolite, Nous arrivons à la coopérative artisanale des femmes de la ville de Kochkor (1800 m), où nous découvrons de manière amusante les techniques de fabrication des shyrdaks, les fameux tapis kirghizes inscrits à l’UNESCO.

Aujourd’hui, route pour la région du lac Kel Suu, en passant par des paysages grandioses. Après la ville de Naryn, la route se transforme en une piste poussiéreuse et cabossée qui nous mène via la large vallée désolée d’Ak Sai. Sur la route nous devons montrer patte blanche au checkpoint militaire, car nous entrons dans une zone frontalière à proximité avec la Chine. Arrivée sur l’alpage de Kok Kyia (3385 m), où nous sommes accueillis chez la famille de Meder, qui vit sur cet alpage reculé avec sa famille et ses animaux.

Après le petit déjeuner, nous chargeons nos affaires sur les chevaux et marchons jusqu’au canyon creusé par le lac Kel Suu. Le lac est le résultat d’un barrage naturel situé entre deux falaises vertigineuses. Le lac fait 15 km de long, mais seulement 40m de large au plus étroit. Les falaises de 800m de haut sont impressionnantes et de nombreuses vallées adjacentes restent, à ce jour, inexplorées. Nous gonflons nos bateaux pneumatiques, les chargeons et pagayons sur le lac. Nous montons ensuite le camp de l’autre côté de la chaine de montagne. ATTENTION : Certaines années, le lac se vide complètement et c’est à pied que nous devons le traverser !

Nous partons aujourd’hui en exploration dans les régions inhabitées qui s’étendent entre le lac et la frontière chinoise. C’est une région extrêmement sauvage peuplée de nombreux rapaces, bouquetins, mouflons Marco Polo, renards, loups, ours, marmottes et léopards des neiges.

Nous démontons notre camp et gravissons le col d’Eshegart (3933m). Nous descendons ensuite dans la large vallée de Touyouk Boto et rejoignons en fin de journée l’alpage de Kok Kya (3385 m) d’où nous étions partis.

Nouvelle boucle vers la vallée d’Ak Sai Uuru. Nous partons sur les alpages vers le canyon d’Ak Sai Uuru. Depuis le col qui nous permet d’accéder à cette vallée, nous contemplons une chaine de montagne couronnée de neiges éternelles et la Chine toute proche. Après un passage par le canyon, retour par un autre col et par les alpages.

Nous reprenons la route ce matin et rejoignons la plaine d’At Bashy, qui mène elle aussi à la Chine. Nous arrivons dans l’après-midi au caravansérail de Tash Rabat. Découverte des lieux et visite de ce lieu chargé d’histoire sur les Routes de la Soie avant de s’installer chez Nazira, qui nous accueille dans son camp de yourtes (3100 m) à proximité du caravansérail.

Nous partons à pied de bon matin pour rejoindre le lac Chaty Kul, de l’autre côté de la chaîne de montagne et du col de Tash Rabat. Le col culmine à 4000m d’altitude et offre un panorama imprenable sur le lac Chatyr Kul. Nous descendons sur les alpages au bord du lac et sommes accueillis chez une famille d’éleveurs sous la yourte (3600 m).

Journée de marche  le long du lac vers l’ouest. Nous remontons un vallon en direction des montagnes où nous installons le camp pour la nuit.

Encore une journée assez longue mais qui ne comporte presque pas de dénivelé, nous déambulerons à travers la steppe d’Arpa au pied du pic Muz Tör. Montage du camp dans la vallée de Seuyeuk à proximité de familles d’éleveurs.

Marche dans la vallée de Seuyeuk. La difficulté du jour, c’est le passage du col Kok Bel à 3915m. Nous suivons les sentiers des moutons sauvages de Marco Polo, aussi connus sous le nom d’argali. Arrivé au camp (3500 m).

Nous suivons le cours de la rivière Karakol et débouchons dans la vallée du même nom. De nombreux animaux sauvages peuplent cette région où aucun éleveur n’habite. Nous arrivons à la fin de la vallée Karakol, là où s’ouvre devant nous la steppe d’Arpa. Nous rejoignons ensuite le vallon de Chon Karakoman (3000 m).

Aujourd’hui, nous sortons des montagnes et marchons sur un terrain relativement plat dans une large vallée d’altitude aux airs de steppe dominée par les hauts sommets enneigés de la chaîne du Fergana. Les éleveurs sont assez nombreux à vivre sur ses pâturages immenses et nous en profitons donc pour passer un peu de temps avec ces familles pour partager un moment de leur quotidien et leur colporter les nouvelles de la plaine. Nous montons notre camp au creux d’un vallon, à l’abri des vents (2700 m).

Aujourd’hui, nous changeons d’environnement et descendons vers des vallées boisées et luxuriantes via des pâturages riches et abondant en eau. Nous sommes sur un lieu de passage présumé du Japaïy Adam, un homme sauvage apparenté au Yéti et qui se cacherait dans cette région pendant ses migrations entre le Pamir et le Tien Shan! Nous montons notre camp dans la vallée de Jylangash, où de nombreux troupeaux paissent paisiblement.

La difficulté du jour, c’est le passage du col Chitti à 3720m. Nous montons progressivement jusqu’au col d’où se découvre un panorama à 360° sur les 2 côtés de la chaîne de Fergana. Nous basculons donc côté ouest de la chaîne et découvrons progressivement un climat beaucoup plus méditerranéen et une région où les yourtes sont remplacées par des tentes et où les traits du visage sont plus proches de ceux des ouzbèks. Nous installons notre camp plus bas dans la vallée au bord de la rivière Chitti (3000 m).

Ce matin, nous finissons notre marche dans la luxuriante vallée de Chitti, où il est fréquent de rencontrer des apiculteurs. Nous retrouvons ensuite notre véhicule et quittons la chaîne de Fergana pour découvrir la vallée du même nom, une des régions les plus anciennement peuplées d’Asie Centrale. Visite du complexe historique d’Ouzgen et arrivée à Och où nous dégustons le plat local, le fameux plov.

Nous retrouvons les participants qui viennent pour la seconde étape de ce périple.

Transfert à l’aéroport de Osh, vol pour Bishkek et accueil par notre correspondant. (Pour ceux qui ne feront que la première étape des sentiers secrets de la route de la soie). Visite du bazar et du centre-ville, puis nuit à la maison d’hôte.

Pour les participants de la seconde étape, nous partons en direction de Sary Tash.